Politique : La France des millionnaires socialistes

Publié le par La vérité depitée

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Hollande, le suppléant “moral” de DSK ?
 
Il était une fois l’histoire… d’un homme puissant dont les fonctions à la tête du FMI, l’engagement socialiste et l’histoire professionnelle de son épouse, lui assuraient l’estime de ceux qui ont le cœur à gauche et le portefeuille à droite…
Hélas, celui qui, dans les gazettes, était élu avant d’être candidat, tomba de la manière que l’on sait. Un suppléant, au PS, lui fut trouvé par défaut : M. Hollande, après que l’on eut écarté Mme Aubry au ton trop rogue, M. Valls favorable à la TVA sociale, au durcissement de la politique pénale et à la réduction des déficits publics, M. Montebourg, parce qu’il avait des idées, et même le tempérament d’un Fouquier-Tinville à l’égard des élus socialistes soupçonnés de corruption ; M. Baylet enfin, parce qu’on ne le connaissait pas.
Le suppléant choisi connaissait tout des faiblesses de DSK, son appétit pour le luxe et le reste, offerts, ce qui est plus pratique, avec l’argent des autres. Il ne serait pas venu à l’idée du suppléant que la fonction présidentielle réclamât quelque maîtrise de soi et du détachement à l’égard des biens matériels… Le suppléant s’est tu, convaincu que Paris valait bien une messe, et le secret protégé par l’aimable caste de journalistes parisiens appartenant au même monde…
 
La morale et la dignité ne sont pas au menu quotidien du suppléant. Il faut dire que M. Hollande fut à bonne école : celle de François Mitterrand, dont il fut le zélé collaborateur.
 
Naturellement, M. Hollande ne désavoua pas plus les turpitudes de l’ancien président de la République qu’il n’exprima de réticences à l’égard de celles de DSK. Il ne confia jamais sa gêne pour sa fidèle amitié à l’égard de René Bousquet, secrétaire général de la police de Vichy, invité régulier à la table de Latché, en présence de Danielle Mitterrand qui, en dépit de ses engagements “gauchistes”, ne s’en offusqua jamais. Il n’exprima pas plus sa peine pour le photographe de Greenpeace, tué par l’explosion du Rainbow Warrior, sur l’ordre présidentiel donné aux services secrets. Il ne fut pas embarrassé d’apprendre que François Mitterrand faisait vivre, avec l’argent du contribuable, sa “deuxième famille” dans un luxueux appartement parisien, et qu’il avait placé sur écoutes tout ce qui compte à Paris ; il ne condamna jamais, à la différence de la Justice, le système URBA de détournement de fonds publics et de corruption mis en place par le PS, pas plus qu’il ne s’est ému, durant ses neuf années à la tête du PS, des pratiques “maffieuses” mises en place par “ses” fédérations des Bouches-du-Rhône et du Pas-de-Calais.
Ah, le brave homme, défenseur des pauvres, des contribuables et d’une “république irréprochable” !
Ah, quelle belle gauche qui s’acoquinera, dès le soir du 1er tour, avec Mélenchon qui partagea, à l’égard de François Mitterrand, les mêmes pudeurs…. La France des millionnaires socialistes, M. Perdriel propriétaire du “Nouvel Obs”, de M. Bergé président du “Monde”, de M. Pigasse, associé gérant de la banque d’affaires LAZARD, mariée avec la France des Métallos CGT et des mineurs retraités de Carmaux : quelle saine, cohérente et belle union !
 
J’aimerais qu’au “bar de la Mairie”, on se souvienne que les hommes ne changent pas, ou pas beaucoup. Mais qu’il n’est peut-être pas utile de donner sa confiance à celui qui incarne, avec un tel cynisme, une gauche qui n’a jamais été aussi éloignée des espérances, des peurs et des souffrances du peuple français.
Bernard Carayon, Député du Tarn
Source : www.tarnsud.info

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